Lors d’un déplacement professionnel à Vancouver au Canada, j’ai vue pour la première fois un hydravion DHC-2 Beaver. Je me devais de monter à bord.
La découverte d’Hydravion
Je viens d’atterrir à Vancouver pour un voyage professionnel. Les 9 heures de décalage et les 11 heures de vol depuis Montpellier piquent un peu, mais impossible d’aller me coucher maintenant. Nous partons explorer la ville avec mes collègues en marchant le long de la Baie Burrard. Quand soudain, nous finissons nez-à-nez avec une flotte d’hydravions. Ils m’ont probablement perdu à ce moment-là. J’étais comme un enfant devant un sapin de Noël. Je bave devant une flotte d’hydravions constituée de DHC-3 à turbine et de DHC-2 Beaver qui sont le stéréotype même de l’avion canadien à mes yeux.
On aperçoit rapidement une affiche de la société « Harbour Air Seaplanes » qui propose de faire des tours de 20 minutes sur la baie et au-dessus de la ville. Autant dire que ça n’a fait qu’un tour dans ma tête.
20 minutes en Hydravion au-dessus de Vancouver
Nous partons en vol à bord d’un DHC-2 Beaver de la Baie Burrard pour tourner au-dessus de la ville de Vancouver et remonter dans les gorges. Il est 18h30, la lumière commence à devenir rasante, c’est magnifique.
Je me suis demandé si je serai malade sur l’eau, car il faut avouer que ça ballote un peu. Mais en fait pas du tout, c’est même très agréable. Lors de l’accélération, on sent que l’avion cherche à s’arracher de l’eau. Ce n’est pas aussi prononcer que sur une piste, l’inertie est bien plus lourde. C’est extraordinaire de décoller au milieu de bateaux !
Le tour est très sympa et nous permet d’apprécier l’étendue de Vancouver. Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi grand. Vancouver est idéalement placé entre plaine, mer et montages. Malheureusement il n’y a pas de double commande sur cet avion, je n’ai pas pu demander à prendre le manche quelques secondes.
Au moment de l’atterrissage, l’angle d’approche ne doit pas être de 5% non plus :p. On a l’impression de foncer sur l’eau, c’est impressionnant. L’atterrissage lui est un peu plus musclé et ce n’est vraiment pas évident de percevoir la distance sur l’eau. J’étais incapable de dire à quel moment nous allions toucher. Nous avons rebondi une ou deux fois, mais dès que les flotteurs rentrent dans l’eau, l’hydravion ralentit très rapidement.
Pour mieux vivre cette petite aventure, voici une vidéo du tour en hydravion au-dessus de Vancouver :